Le rien n'est rien, il n'y a rien de plus grand que ce qui est grand, les couleurs des fleurs, les arbres qui donnent des fruits, la naissance d'une chose, d'un homme, d'un animal, les feuilles d'arbres, tout cela, c'est un conte de fées, le monde n'est qu'une suite de merveilles liées par l'amour ubiquitaire.
Dieu n'était pas. Lorsqu'il fut, le temps n'était toujours pas. Mais il suffit d'un rien d'amour pour qu'il laisse ouverte la porte au diable. Il le fit en toute conscience puisque sans le diable le temps n'aurait pu exister, et cette cuisine des choses, tellement avide d'autres choses, n'attendait que cela pour faire rire le cosmos avec son humour gravitationnel.